La rupture conventionnelle est un mode d’arrêt du contrat de travail qui permet à l’employeur et au salarié de convenir des conditions de leur séparation. Ce genre de cessation de contrat peut entraîner le paiement d’une indemnité de rupture, qui vise à compenser financièrement la perte d’emploi subie par le salarié. Faites la découverte ici du mode de calcul de cette forme d’indemnisation.
Calcul de l’indemnité de rupture conventionnelle
L’indemnité de rupture conventionnelle est l’une des principales composantes de la rémunération des salariés qui quittent leur poste en raison d’un accord contractuel.
A lire en complément : Comment changer de travail en 2022 ?
L’indemnité en question est requise par la loi pour l’employeur et son calcul dépend à la fois de la durée de service et de la rémunération de référence du salarié. Le Code du travail fournit un barème permettant de déterminer le montant précis de cette indemnité.
Il est essentiel de comprendre que le calcul de l’ancienneté d’une entreprise impacte l’indemnité légale de départ actuelle du salarié. Lors du calcul, les entreprises tiennent compte du nombre d’années pendant lesquelles les employés ont travaillé. Pour les travailleurs avec un maximum de 10 ans d’ancienneté, 1/4 de leur salaire mensuel est assuré. Ceux dont leurs présences dans la structure se situent entre 10 et 20 ans, 1/3 de leur salaire est assuré. Enfin, avec plus de 20 ans d’anciennetés, vos 2/3 de salaire sont assurés dans l’indemnité.
Lire également : Trouver la formation idéale pour atteindre vos objectifs professionnels
Quant au salaire de référence, il correspond à la moyenne des salaires bruts perçus par le salarié au cours des 12 derniers mois précédant la rupture du contrat. Il convient de souligner que seules les rémunérations assujetties aux cotisations sociales sont prises en considération. Le calcul des dommages-intérêts légaux pour un congédiement de routine est une tâche assez complexe qui doit être faite avec une grande précision afin d’éviter tout désaccord entre l’employeur et l’employé. Par conséquent, il est essentiel pour les deux parties de bien comprendre les règles applicables et de s’assurer que le montant de l’indemnité calculée est juste et conforme à la réglementation en vigueur.
Le calcul de l’indemnité de rupture classique
L’indemnité conventionnelle de rupture est une indemnité que l’employeur doit verser en plus de celui légal. Il résulte de l’accord collectif entre l’entreprise ou la branche professionnelle à laquelle il appartient et le collectif. Le montant de l’indemnité peut différer selon les conventions collectives en vigueur. Ce calcul découle des dispositions de la convention collective applicables. Divers critères peuvent être pris en compte pour son calcul, notamment l’ancienneté du salarié, son niveau de qualification ou encore sa rémunération de référence.
En général, cette indemnité conventionnelle est la plus adéquate pour le salarié. Effectivement, l’indemnité peut être établie sur une base supérieure à celle de la rémunération de référence et intégrer des éléments qui ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’indemnité légale, tel que les primes, les gratifications ou les avantages en nature.
Il est important de noter que si une convention collective établit une indemnité conventionnelle de rupture conventionnelle, l’employeur est tenu de la verser, sauf s’il est en mesure de justifier une cause réelle et sérieuse de licenciement ou de rupture du contrat de travail. Dans ce cas, le salarié peut controverser la décision de l’employeur et demander le versement de l’indemnité conventionnelle de rupture conventionnelle.